Encore une fois, cela fait plaisir de constater que passablement de membres du motoclub avaient répondu présents à une activité du club, respectivement à une sortie circuit. La dernière en date s'est déroulée hier sur le magnifique et vallonné, mais néanmoins très rapide circuit de Dijon-Prenois, chez les Chadocks. En fait, tout à commencé la veille en fin de journée, par la recherche d'une remorque manquante, le rassemblement du matériel, la préparation des motos et leur chargement, tout ceci dans un petit village d'irréductibles motards, quasiment au milieu du Monde, sous l'œil vigilant d'un des Municipaux, qui dirigeait les opérations. Celles-ci se sont terminées dans la bonne humeur, par un chouette apéro ou une personne en particulier, a avoué plus tard avoir eu de la peine à reprendre le volant pour rentrer chez elle. Ensuite, le souper d'anniversaire de la cadette Fonjallaz (à ne pas confondre avec la Kadett Opel) a clos la soirée, et tous les gais lurons qui y participaient se sont paisiblement endormis entre 23 et 24h00. Oups, non sauf un, toujours le même d'ailleurs, qui lui, semble-t-il, est plutôt rentré au petit matin vers 2h00 !!! Cela nous promettait donc un état de grande forme le dimanche, alors que les réveils s'exprimaient déjà à 3h30 du matin pour certains. Le convoi ayant quitté le village à 4h45 environ, via la douane de Vallorbe, Pontarlier, Besançon, un café s'imposait quelques 2 heures plus tard, alors que deux guerriers en particulier s'empressaient tour à tour de se détendre dans les WC mixtes d'un péage. Peu avant 8h00, tout le convoi avait atteint sa destination, et tous ses membres s'apprêtaient déjà à passer une belle journée ensoleillée. Certains montaient les tentes, d'autres déchargeaient les motos, d'autres encore s'habillaient/se déshabillent et même certains s'engueulaient déjà. Intervention du même Municipal que précité pour recadrer l'état d'esprit, et c'est avec le sourire que tous se sont rendus aux inscriptions. Surprise, aucun contrôle de la part de l'organisation, ni technique pour les motos, ni vestimentaire pour les pilotes, ni pour le bruit des échappements. Tant mieux, tout le monde a gagné du temps et les "moyens" s'élançaient déjà à 9h30. La matinée de roulage fut quelques peu entrecoupée d'accidents, d'interventions de l'ambulance, ce qui engendra la déception des "débutants", qui ne roulèrent que 15 minutes sur toute la matinée, alors que les moyens profitaient du circuit pendant 50 minutes. Ensuite est venue l'heure de la pose de midi. Le Municipal s'est brillamment occupé de la cuisson des saucisses, alors que Bertrand et son épouse Diane avaient fait une magnifique mise en place, aidés de leurs enfants Solène et Maxime, qui courataient là autour alors que papa coupait le saucisson. Pendant ce temps, Philippe, débutant en supermotard, mais assurément professionnel dans son rôle de papa, prodiguait quelques bons conseils à son fils ainé, débutant en 600cm3, sous les yeux du cadet, dont le tour viendra prochainement. Après un bon repas jalonné des éternels récits des prouesses matinales de chacun, une petite et courte sieste a attaqué quelques candidats, avant que le roulage de l'après-midi ne reprenne. Celle-ci s'est déroulée sans encombre, sans perte ni fracas, sans accident ni grosse frayeur, à part notre SS qui a avoué par deux fois avoir perdu ses moyens et tiré tout droit lors de deux freinages surprenants. Petite anecdote, il est à signaler que tous le monde à usé ses sliders, respectivement que certains membres ont usés les sliders de tout le monde. En effet, les participants se les passaient, pénurie et mauvaise conjoncture oblige. Ouverture d'une parenthèse : il est encore a rappeler, pour tous les utilisateurs mondiaux d'Hypermotard, qu'il est possible de mettre le genou à terre, à droite comme à gauche. Il suffit d'en avoir la volonté, et surtout de marquer son intention de faire la nique à toutes ces japonaises prétentieuses. Encore une chose, quand bien même la vitesse de pointe vous manque, n'oubliez jamais qu'au freinage, vous demeurez indestructibles. Fermeture de la parenthèse. Et c'est un peu fatigués que nos gais lurons ont tous repris la route, la tête remplie de bons souvenirs du jour, pour un retour bien mérité dans leur foyer, pour une fois pas trop tardivement. Oups, j'ai failli oublié : "Bertrand, j'ai retrouvé Solène, elle dormait dans une chaise pliée, avec deux cervelas dans la main…"
Amicalement. Yann Lasserre