Le MCMM à Magny-Cours...

Vendredi 4 septembre 2009, le convoi des pilotes du MCMM, accompagnés pour certains de leur chère et tendre, se déplace en France, en trois groupes, direction le mythique et ultra-rapide circuit de Nevers-Magny-Cours. Philippe, Bertrand, Xavier, Manu et Luc partent tôt, afin de profiter de la piscine et surtout du bar de l'hôtel Holiday-Inn, dans l'enceinte du pôle mécanique de ce circuit de renommée mondiale, dédié avant tout à la F1. Ils sont rejoins peu après (environ quelques bouteilles de rouge) par Julien, Christiane, Katia et Yann, qui arrivent juste pour le souper, alors que Steve et Benjamin, ayant emprunté le tracé Vallorbier, les rejoignent à l'heure du dessert. Après un bon repas constitué de viande, de poisson, de salade et de fondant au chocolat, le tout suivi pour certains par une petite dose de whisky payée à prix d'or, le groupe s'en va se battre aux côtés de Morphée pour une nuit méritée après ce long trajet, dans une chambre d'hôtel très correcte. Personne ne saura si Pay-TV et ses programmes particuliers auront tenu en éveil certains d'entre eux. Au petit matin dominical, chacun retrouve ses potes à la table du petit déjeuner, où toutes sortes de denrées sont avalées en vitesse, excepté une salade de fruits qui ressemblait plutôt a… en fait qui ne ressemblait à rien du tout ! Pendant ce temps, Katia et Christiane, encore en guerre avec Morpheus, émergent gentiment pour un footing matinal. Excepté donc ces deux anges, le groupe se déplace aux inscriptions, où force est de constater que justement, ce n'est pas le fort des français. En effet, le Municipal d'Orny avait inscrit huit concurrents, soit cinq "moyens" et trois "débutants". En fait et selon le listing, il y avait trois "pilotes", deux "moyens", deux "débutants" et un non-inscrit (en effet Manu avait probablement, selon les organisateurs, oublié de renouveler son permis de travail portuguais). Après donc moultes discussions et changements de groupe, chacun a pu prendre le départ, pour plus ou moins longtemps. En effet, la Ducati 999 de Julien rend l'âme à la fin de la première session, sur bris de carter, dû probablement à une mauvaise tension de chaîne. Il finira sa journée sur la Yamaha R1 de son frère, dans une autre catégorie. Suite à cela, le frère en question se retrouve tout seul dans la sienne, et il ne lui reste plus qu'à affronter sur la piste des illustres inconnus, dont trois français très sympathiques, qui s'avéreront être en cours de journée des voisins de paddock. Un problème n'arrivant jamais seul, Steve, dans la matinée, perd l'avant dans l'épingle du Château d'Eau et consulte déjà les catalogues de sélecteur et de carénage. Le Musulman, quant à lui, roule très fort, et tellement discrètement, comme à son habitude, qu'il n'y a pas grand chose à raconter sur lui, sauf que vu son physique, personne n'a vraiment envie de le charrier. Quant à Manu, à part une légère fatigue de sa moto en cours de journée, qui n'a plus rien voulu savoir pendant quelques minutes, il fait son petit bonhomme de chemin et brandit fièrement une vitesse de pointe dans la montée d'Adélaïde de 230km/h au guidon de sa grand-mère. Il a d'ailleurs tellement attaqué dans la journée que même si les genoux n'ont pas touché terre, les cale-pieds usés de moitié s'en souviennent. Luc renchérit donc avec un guidon plat lancé à 251km/h au même endroit (attention au vent dans la visière), alors que Philippe établi le record des débutants avec un brillant 278km/h au guidon de sa diablesse rouge, de loin la moto la plus coupleuse de la journée. Il faut d'ailleurs reconnaître que ce dernier apprend vite, étant entendu que son slider gauche portait pour la première fois de sa carrière les stigmates de plusieurs rencontres avec le bitume. En regard de son slider droit, ce sera assurément pour une prochaine fois. Quant à Bertrand, si ces performances sur piste sont encore très méconnues, il est clair que ce dernier bat tous les records d'absorbsions de liquide, surtout s'il est jaune, gazeux et alcoolisé. Et voilà en vitesse comment s'est déroulée cette belle journée, sans oublier évidemment Christiane et Katia, auteurs de l'excellent repas de midi, ainsi que Xavier, simultanément au panneautage et au chronométrage.

Salutations sportives.

Yann Lasserre