Bonsoir à toutes et tous. Tout d'abord, je souhaite présenter mes excuses à tous les membres et autres lecteurs(trices). J'ai failli à ma tâche, j'ai tardé à résumer cette belle journée racing du lundi 17 mai 2010 sur le circuit de Dijon. A ma décharge, j'étais extrêmement occupé ces temps, notamment à essayer de comprendre comment peut fonctionner une Ducati... Toujours est-il que sept gais (non pas gay) lurons, ce jour là, se sont à nouveau levés aux aurores, pour partir depuis le milieu du monde à 5h15 (du mat bien sûr !) pour une nouvelle conquête d'un petit bout de la France, à quelques 2h45 de voiture de là. Le coiffeur et moi-même, postés dans le véhicule présidentiel et sa remorque y relative, transportions deux 1000, une 600 et une motocyclette (125 ou 250 ccm, je ne sais plus ; merci Luc de m'éclairer à ce sujet). Quant à Philippe, Bertrand et Romain, ils étaient tous trois arnachés dans la fameuse locomotive Cosvegaz, suivie de très près par deux Ducat flambantes neuves, qui allaient faire leur preuve plus tard dans la journée. Quand à Luc et son papa, il suivaient (respectivement essayaient de suivre) dans une prestigieuse Mercedes, visiblement dépourvue de l'option GPS. Le trajet fut sans encombre, graçe aux lingettes multi-usages de Bertrand (bon à savoir, toujours cachées dans la poche droite de sa veste), que je remercie au passage d'avoir bien voulu m'en faire bénéficier, lors de l'arrêt café-mars (et ça repart) dans la station-service habituelle. Après avoir perdu maintes fois les deux générations de Merula, nous sommes enfin arrivés in situ, alors que certains moteurs de très belles machines vrombissaient déjà. Puis ce fut rapidement le moment des inscriptions (remerciements à l'organisateur qui, sans broncher, nous a distribué nos passes, alors qu'aucun Euro n'avait encore traversé les méandres bancaires et ne lui était donc parvenu). Déchargement de toutes les brêles, contrôle des pressions, graissage des chaînes, montage de la tente et préparation du coin lounge, habillage des pilotes, cours d'anatomie sur le corps de Romain, muselage de Luc (nous nous excusons encore auprès du voisin à ce sujet), bref on était tous prêts. Attention les Gaulois, les envahisseurs arrivent. Comme les inscriptions furent prises malheureusement très tard, nous nous retrouvâmes tous dans la catégorie des débutants, même si passablement d'entre nous auraient mérités largement le saut d'une ou deux catégories. Et si nous les prenions les uns après les autres ? Merula père : on sait de qui son fils tient, s'agissant du moulin à paroles, très sympa, intéressé, boulanger à ses heures, et très admirateur des performances de son rejeton. Le rejeton : fidèle à lui même, créatif, toujours en quête d'explications, hauteur des meilleurs gags du jour, vraiment cool. Sur le circuit, rapide, respectueux, bonne prise d'angle, néanmoins position inadéquate pour user les sliders de sa combinaison. Romain : il fait peur ce garçon, il va de plus en plus vite, même certaines fois plus vite que son père, et il y a déjà tout qui frotte : rien à dire ! Son père justement : également fidèle à lui même, incapable d'être sérieux plus de deux micro-secondes, très rapide en bout droit, plus prudent en courbe, mais suffisement téméraire pour frotter cette fois-ci des deux côtés, malgré une jambe pas tout à fait à 100%. Bertrand : papa poule avec tout le monde, extrêmement gentil, discret, mais assurément redoutable dompteur de sa nouvelle et on ne peut plus splendide 848, qui a craché tout ce qu'elle pouvait durant toutes les cessions. Le coiffeur : que dire ? Macho, rital, serviable, toujours le sourire et c'est pour cela qu'on l'aime. Sur la piste, après le genou gauche, le genou droite (pour la première sortie circuit de sa vie, chapeau bas !!!), puis la main, le coude, la hanche, le crash-protector, et le reste du carénage... On se relève et on remet gaz aussitôt, bravo, t'es un vrai de vrai. Dernière cession effectuée sous la pluie uniquement par Philippe (évidemment il roulait la 848 de Bertrand), pendant que les autres chargeaient. Retour sans encombre, si ce n'est à nouveau la perte des Merula, et chacun rentra sain et sauf dans ses pénates. Et c'est là bien l'essentiel. Je remercie au passage Arnaud Vincent (double champion du monde) pour sa gentillesse et les trajectoires, ainsi que tous les organisateurs de cette belle journée, qui restera gravée éternellement. Pour les interessés, Philippe est en possession de vidéos démontrant bien le pied que nous avons tous pris ce jour là, et illustrant cette journée bien mieux que ce petit article. Bien à vous. Votre rédacteur
Moto Club du Milieu du Monde Fondé en 2007
Case Postale
1317 Orny
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mercredi 2 juin 2010
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2 commentaires:
Yann, quel plaisir de te lire !!! Merci pour ton résumé très sympathique, Bertrand.
Merci beaucoup pour le résumé. Cela m'a bien donné envie d'y être et que de regrets de n'avoir pu m'essayer à frotter les genoux sur le bitume avec vous.
Laurent D.
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